BIOGRAPHIE:

Né au bord du Rio de la Plata, Ricardo a quitté l’Uruguay aux heures sombres de la dictature…emportant avec lui les sons et les rythmes métissés du candombe et du carnaval, les mélodies des boléros, le jazz et le rock des années 70 mais aussi une dose de mélancolie, de révolte et d’engagement… qui structurent encore aujourd’hui son rapport au monde et à la musique.

Ses voyages et ses rencontres musicales continuent ensuite d’enrichir les horizons de ses rythmes et de ses mélodies : la musique des caraïbes, la pop et quelques « voix » se mêlent aux influences déjà riches des ses compositions et interprétations. Les textes sont aussi exigeants, engagés, ils racontent la solitude de l’artiste et le regard inquiet sur le monde, dans une poésie qui laisse, aussi, la place à la volupté des moments de plaisir créatifs.

En 2005, il enregistre un premier album en son nom, « De Dos Hemisferios », puis un second en 2010, « Melodia en Menor », aux touches plus latin pop. 2012 est l’année de l’enregistrement et de la tournée « MANOS », déjà plus personnel: « MANOS » veut dire mains, en écho à la posture d’artisan assembleur d’influences, conceveur de sons, que revendique Ricardo. Vient ensuite "Tiempos", qui va vers la « Fusion Pop / Rock ». « En Vivo », sorti en 2016, propose une version live, et des arrangements nouveaux des thèmes des précédents albums.

En 2017, c’est la sortie de « MEDANOS », qui s’appuie sur les rythmes de la Pop-Rock et les influences « Rio de la Plata » pour créer, dans l’espace de liberté musicale propre à Ricardo, cette couleur musicale si spéciale.

Si l’on dit Ricardo Torres, il faut dire mélanges, rencontres, diversité des influences, mais dire aussi rythmes, vitalité, fusion tout autant que rêve, rigueur, engagement. Le timbre de miel de sa voix, la justesse de ses placements, ses pirouettes autour des mots et des rythmes nous entrainent dans une magnifique vague de nostalgie et de vitalité. Sa musique, c’est tout ça, dans une grande cohérence, dans un flot d’émotions.

Ricardo Torres joue sur des guitares Hervé Prudent